Vous avez:
- une remarque à faire
- une correction à signaler
- une information à donner
- une idée à suggérer
Notez la référence de page ci-dessus, cliquez l'icone de mail ci-dessous et envoyez moi votre message avec la référence
Merci
Chute du modèle de vol D1
ou pourquoi, on n'a jamais lançé D1 B.....
Daniel Debernard
Novembre 1965 dans le hall de la SOPEMEA, les essais du modèle de vol n°1 se poursuivent selon le planning prévu.
Initialement, le lancement était programmé pour le 17 décembre, mais nous savions que la fusée de A1 avait du retard.
Nous avions fait les essais de vibrations sur le modèle de vol N°2, et poursuivions tranquillement les tests dans la chambre à vide du N°1.
Quand je dis tranquillement, cela ne donne pas idée des heures passées à surveiller et à cycler le fonctionnement du satellite dans le bruit infernal des pompes à vide.
Surtout que nous n’étions que deux, Ladoux et moi, à temps complet, avec le secours de J. P. Guinard et d’ Adami à temps partiel.
Le 26 du mois nous apprenions la réussite de la fusée Diamant, il nous restait les essais avec le simulateur solaire.
A la suite, le satellite fut repris par les mécaniciens pour démontage, car avant de procéder à l’emballage pour le transport, il fallait rebrancher le circuit hybride alimentant les antennes, et vérifier la polarisation de celles-ci.
Pour ce faire, le satellite devait repasser sur la base de test située dans la prairie, un peu à l’écart des autres bâtiment.
Théoriquement, nous ne devions revoir le bébé qu’à Hammaguir, et, en changeant juste la place de nos deux armoires de contrôle, nous avons commencé les essais en température du modèle N°2.
Avec une totale relaxation puisque nous avions tout le temps compte tenu du report des délais du deuxième tir de Diamant ; de plus, il était rare à l’époque de vraiment avoir deux modèles de vol opérationnels sur le champs de tir.