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En réponse, sous l’impulsion de Harrie Massey, le Royaume Uni mit sur pied le 18 décembre le BNCSR (British National Committee for Space Research), un organisme de coordination entre nombreux départements, institutions et sociétés qui se réunit pour la première fois le 4 mars 1959.
La France avait suivi cet exemple en créant le 8 janvier 1959, à l’instigation du Ministère des Affaires étrangères, le Comité des recherches spatiales, qui se réunit pour la première fois le 11 février 1959 et choisit Pierre Auger comme Président. On me nomma secrétaire du sous-comité scientifique, présidé par André Danjon.
A la deuxième réunion des programmes du COSPAR à la Haye, du 12 au 14 mars 1959, le délégué américain, Richard W. Porter, annonça que la NASA proposait de placer sur ses satellites des expériences non américaines : "The United States will support COSPAR … by undertaking the launching of suitable and worthy experiments proposed by scientists of other countries".
En septembre suivant, trois représentants de la NASA : Abe Silverstein, Homer E. Newell et Arnold W. Frutkin (respectivement le Director of Space Flight Programs, son adjoint avant de devenir Chief Scientist et le Director of the Office of International Affairs) répétèrent ce message d’abord à Aix la Chapelle au Congrès de l’AGARD (Advisory Group for Aeronautical Research and Development de l’OTAN, non impliqué, mais choisi comme forum), puis dans les capitales européennes.
Le BNCSR saisit la balle américaine au bond, prépara une stratégie que le premier ministre fit approuver aux Communes le 12 mai 1959, présenta une liste de onze expériences à la NASA et obtint un accord pour le lancement de trois satellites successifs par des fusées Scout.